Les pratiques des
 documentalistes

Les compétences du documentaliste sont d'abord d'ordre technique :  il est responsable de la gestion d'un espace et d'un fonds documentaire. Aux différentes questions sur les techniques de base, l'ensemble des documentalistes ont répondu par l'affirmative (hormis quelques maîtres-auxiliaires en fonction dans les îles sur un premier ou deuxième poste de documentation et qui fera l'objet d'une attention particulière suite à cet état des lieux)

 

TECHNIQUES DOCUMENTAIRES INFORMATISEES

Prêt sans codes-barres 5 A propos des compétences informatiques, on peut dire que le niveau de base de la maîtrise du logiciel est acquis par tous les documentalistes qui sont dotés du logiciel BCDI (de la saisie de notices à la sauvegarde de la base de données). 
Il reste le niveau 1 ( de la récupération de données diverses à l'édition de documents ) qui est l'objet d'une formation proposée dans le PAF. 
Quant au niveau 2 de la maîtrise du logiciel,  il concerne la RDAO (maîtrisée par certains documentalistes mais pas par la majorité voir le tableau améliorations des services). Cet aspect fera l'objet d'une formation plus poussée afin de développer les activités pédagogiques en direction des utilisateurs.
Sauvegarde journalière 3
Récupération Mémo 8
Récupération  BNF ELEC, 17
Récupération GEP 16
Echanges de notices 12
Lettres de rappel 10
Statistiques 11
Listes 10
Revues 2
Autres 0

 

CONCLUSION SUR L'UTILISATION  DU LOGICIEL PAR LES DOCUMENTALISTES 
(pour des questions de cohérence, toutes les questions liées aux pratiques documentaires informatisées du documentaliste ont été regroupées dans ce volet sur les pratiques des documentalistes et donc nettement séparées du volet sur l'initiation à la RDAO des utilisateurs du CDI) 

Les tâches les plus effectuées par les documentalistes sont dans l'ordre : la saisie , le catalogage et l'indexation puis l'initiation pédagogique.

Quant aux services rendus par le logiciel ce sont principalement:

     les recherches rendues plus efficaces( l'indexation demeure la condition d'une recherche efficace et est à relier avec ce premier item)

    Le catalogage et le prêt.

L'on peut conclure que le logiciel est d'abord et principalement un outil de gestion qui a amélioré les conditions de travail des documentalistes. La connaissance du fonds est facilitée par cette recherche documentaire informatisée, vient ensuite la mise à disposition de ce fonds par le prêt.

Cependant on constate qu'un temps assez long s'écoule entre le moment de l'acquisition du logiciel et l'exploitation pédagogique du logiciel par les utilisateurs. La saisie demeure une tâche lourde à gérer car cela demande en moyenne 1/2 heure par document (moyenne entre la saisie d'un documentaire , d'un roman, d'une revue ou d'une bande dessinnée) sans être interrompu ... 

Quant aux attentes non satisfaites, la complexité du logiciel pour les élèves est principalement citée ( écran de recherche à simplifier, la multiplicité des notices ...)

 

AUTRES TECHNIQUES OU CONNAISSANCES

Traitement des manuels scolaires  17
Traitement des séries  24
Connaissance du Budget d'Etablissement  10
Connaissance du Budget du CDI 19
Connaissance et exploitation A-V 20
Connaissance et exploitation repro 24
Connaissance et exploitation inform 11
Connaissance et exploitation réseau 3
Autres : 0

(Les chiffres correspondent au nombre de fois ou l'item a été cité)

48, 5 % des CDI  gèrent les manuels scolaires
68,5 % des CDI gèrent les livres en série. 
Ces 2 tâches sont l'objet d'éternelles controverses et nécessite à chaque fois une répartition négociée entre les différents "antagonistes" (CDI, Vie scolaire, Gestionnaire, professeurs de lettres).
On peut noter que le fonds des séries en lettres est très important et constitue une tâche annuelle lourde (équipement des séries, entrées, sorties, retards, dégradations, inventaire à part...) par rapport à ce qui existe en métropole.


54, 5 % des documentalistes connaissent le montant du budget du CDI.
28,5 % connaissent le montant du budget de l'établissement. 
57 % maîtrisent le matériel audio-visuel. On constate actuellement une répartition du matériel audio-visuel dans les cabinets des différentes disciplines ce qui allège les tâches techniques des documentalistes. Seuls 2 CDI sur les 35 ont une salle audio-visuel sous leur responsabilité.
68,5 % maîtrisent le matériel de reprographie. Antique tradition du documentaliste  qui était à la disposition des professeurs, pratique moins répandue actuellement.
31 % maîtrisent le matériel informatique. 
    Ce qui n'est pas sans poser des problèmes en cas de pannes : qui est désigné comme compétent dans ce domaine ? Le documentaliste avec les postes installés dans son CDI ? Le professeur de technologie ? Le professeur féru d'informatique qui rend service sans compter les heures ? Le problème reste entier et se "solutionne" selon ces différents paramètres et d'autres encore...

8, 5 % des documentalistes maîtrisent la gestion d'un réseau. Là encore, pas de réponse si ce n'est locale sur la prise en charge de tous les problèmes que posent la gestion d'un réseau d'autant plus que les parcs d'ordinateurs ne font que s'agrandir...